L'entorse de la cheville en pratiquant la boxe

L'entorse de la cheville en pratiquant la boxe

La boxe est un sport qui peut entraîner de nombreuses blessures. L’entorse à la cheville est l’une des blessures les plus récurrentes. Elle touche un nombre important de personnes. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Qu'est-ce qu'une entorse à la cheville ?

Une entorse de la cheville survient après une torsion inhabituelle du pied. C’est la conséquence d’une lésion des ligaments de la cheville. La lésion peut être bénigne (étirement du Ligament) ou très grave (rupture complète des ligaments ou fracture osseuse). Une entorse provoque généralement une douleur à la cheville suivie d’un gonflement.

Quelles sont les différences entre l'entorse et la foulure ?

L’entorse et la foulure de la cheville sont toutes deux des lésions de ligaments. La différence entre ces deux blessures réside dans la gravité du traumatisme. En effet, une entorse est une lésion des ligaments lorsque ces derniers sont soumis à une grande tension. La conséquence qui s’ensuit peut être minime ou très grave.

La foulure est le nom qu’on donne généralement aux entorses pas très graves.

Comment peut-on se faire une entorse à la boxe ?

L’entorse de la cheville est une blessure classique chez les boxeurs. C’est le genre de blessure qu’ils ont après une mauvaise réception suite à un coup de poing. Les entorses sont des blessures qui surviennent aussi en cas de fatigue. Ainsi, une pratique trop intense de la boxe augmente également les risques d’entorses à la cheville. Le surentraînement produit aussi les mêmes effets.

Comment soigner une entorse chez le boxeur ?

Le traitement d’une entorse chez le boxeur dépend de la gravité du traumatisme. S’il s’agit d’une entorse légère. Un peu de repos et un traitement à base de froid seront suffisants. Si par contre l’entorse est grave, une consultation s’impose. Généralement, le médecin recommande un traitement à base d’anti-inflammatoire et la pose d’une attelle.

Glaçage de la blessure

Au cours des premières 72 heures qui suivent la blessure, il est conseillé d’avoir recours à un traitement appelé le RGCE (Repos, Glaçage, Compression et Élévation). L’intérêt est d’arrêter l’hémorragie qui survient en cas d’entorses.

Il faut appliquer la glace le plus rapidement possible pour limiter la taille de l’enflure. Vous pouvez mettre de la glace dans une petite pochette. Il faut poser cette dernière sur la zone touchée et la maintenir. Il faut éviter de presser la poche sur la blessure pour ne pas arrêter la circulation sanguine. Vous pouvez mettre un tissu ou une serviette entre la pochette de glace et la blessure.

Il faut ensuite laisser la poche de glace durant une dizaine de minutes. Le froid permet de resserrer les vaisseaux sanguins et d’atténuer la douleur à la cheville. Répétez cette opération toutes les heures au cours en gardant la cheville en hauteur. Cette opération doit être effectuée 4 à 5 fois dans la journée jusqu’à la disparition de la douleur.

Anti-inflammatoires après le 3° jour

Après les premiers soins, si la douleur persiste, il faut penser à prendre des anti-inflammatoires pour diminuer la douleur. Si vous n’avez pas une intolérance au niveau de votre estomac, vous devez prendre ces médicaments par voie orale. Il est conseillé de prendre des anti-inflammatoires après prescription médicale. Si la durée du traitement est généralement de trois jours, elle peut être prolongée en fonction de la gravité du traumatisme.

Parallèlement à cette prescription, il est conseillé d’utiliser de la crème ou du gel anti-inflammatoire. Un massage quotidien de quelques minutes permet de diminuer le risque de fibrose et de mauvaise cicatrisation.

Dans la catégorie des anti-inflammatoires alternatifs, on a des solutions naturelles telles que les huiles essentielles. Ces dernières présentent l’avantage d’être disponible dans le commerce sans prescription. Il faut néanmoins suivre les recommandations inscrites sur la notice. Comme huiles essentielles anti-inflammatoires, on peut citer l’huile essentielle d’Immortelle.

Plâtrer en cas d'entorses grave

En cas d’entorses graves, le plâtre est un mal nécessaire. Une entorse est considérée comme grave lorsque vous n’arrivez plus à enchaîner 4 pas successivement sans appui, si vous ressentez une douleur paralysante ou encore si la cheville a augmenté de volume en quelques minutes. Si vous vous retrouvez dans l’une de ces situations, vous devez effectuer une radiographie. Cette dernière permettra de vérifier si le traumatisme n’agit pas sur l’os. En d’autres termes, si l’entorse ne cache pas une fracture des os.

En cas d’entorse grave, le médecin opte pour une attelle pour cheville en résine ou en plâtre. Cette dernière permettra d’immobiliser l’articulation de la cheville et ainsi, faciliter la cicatrisation du muscle.

Le plâtre est généralement posé pour une durée d’un mois. Au cours de cette période, vous devrez prendre des anticoagulants pour empêcher l’apparition de caillots.

Remarque : en cas d'entorse graves, vous avez 90 % de chances de guérir sans séquelles. Généralement, les douleurs disparaissent au bout de quelques semaines. Pour éviter des risques de rechutes, il est conseillé d’effectuer des travaux de rééducation.