La K1 : un art-martial connu mais méconnu en France

La K1 : un art-martial connu mais méconnu en France

Connaissez-vous la K1 ? Peut-être oui, peut-être non. C’est un art martial dont la pratique nécessite beaucoup de détermination et de discipline. Si vous êtes amateur de sports de combat, cet article est pour vous.

Qu'est-ce que la K1 ?

La k1 est une fédération sportive qui enseigne les techniques de combat, la connaissance et la maîtrise de soi. Elle promeut une variante de kick-boxing japonais. La lettre K renvoie aux sports de combat notamment le karaté, le kung-fu, le tae kwondo et le kickboxing. La fédération est dirigée par le Fighting and Entertainment Group (FEG) situé au Japon. Il existe deux types de combats k1, chacun avec ses spécificités : la K1 big Price et la K1 Max.

Les origines

La K1 ou k one est un art martial qui rassemble plusieurs disciplines. Comme dit un peu plus haut, elle est le résultat de la combinaison des quatre principaux sports de combat. Les origines du k one datent des années 90. Elle est de la catégorie des sports pieds poing. C’est une discipline qui résulte du kickboxing japonais apparu au cours des années 50. Le kickboxing japonais est lui-même issu d’une boxe thaïlandaise connue sous le nom de muaythai. Pour être un mélange de plusieurs techniques de divers sports de combat, la K one apparaît comme un art martial très utile.

La création

Kazuyoki Ishii est le fondateur de l’organisation sportive K1. Il implante une école de karaté où il donne des cours d’arts martiaux. En 1982, il a organisé sa première compétition de karaté sur le territoire japonais. Les apprenants de son école obtiennent des années plus tard des nominations au Japon. C’est ce qui permet par suite à Kazuyoki d’acquérir une grande notoriété. En 1993, il décida d’organiser une compétition en modifiant les techniques de combat. Aucune limite de poids n’est envisagée et les combattants pouvaient user de toutes les règles de combat. Au cours de la compétition devraient s’affronter les combattants du karaté et du thaï boxing. Ce fut le premier K1 big Price organisé dans la capitale japonaise et décroché par le Croate Branko. Ensuite a été institué en 2002 le combat K1 max pour lequel le poids des combattants était limité à 70 kg. Ceux-ci devraient suivre rigoureusement les mêmes règles que le K1 big Price.

La tenue

Comme pour tout autre sport de lutte, la pratique du K one exige le port d’une tenue et d’accessoires spécifiques.

Le short est la tenue autorisée pour la pratique de la K one au cours des tournois ;
Pour les femmes, la brassière est le haut qui leur est exigé de mettre en dessus du short;
Les coquilles de protection masculines ainsi que les protège-poitrine pour les femmes sont recommandés afin de se protéger des coups involontaires ;
Le port d’un protège-dents lors d’un tournoi est obligatoire. À cet effet, un protège-dents simple est plus pratique pour faciliter la respiration ;
Les gants de boxe sont également des accessoires indispensables et obligatoires dans la pratique de la K one. Pour une protection des mains et des membres, les gants bien rembourrés dotés d’une fermeture optimisée sont le plus conseillés ;
Le combat K 1 se faisant à pieds nus, le port des chevilliers est autorisé.

Les endroits

La K1 est une discipline qui s’enseigne dans plusieurs écoles des arts martiaux basées principalement au Japon et en Thaïlande. Il existe aussi plusieurs boxing center et fédérations mises sur pied pour accompagner les amateurs de ce sport.

Les entraînements

L’entraînement à la K1 passe par l’apprentissage de successions de gestes préparés. Cela constitue une base sur laquelle se poser pour dénicher les bons mouvements lors d’un tournoi. Au cours des entraînements de K1, plusieurs accessoires peuvent être utilisés. Vous devez privilégier cependant les protège-tibias pieds et les casques de protection. Pour une séance d’entraînement individuel, vous pouvez choisir des sacs de frappes et des pads. Ils sont très efficaces et vous aideront à améliorer vos coups de poing. Dans un tournoi de K1, le but d’un combattant est d’affronter l’adversaire avec ténacité et puissance. Pour cela, durant les entraînements vous apprendrez à donner des coups de genou, de pied et de tibia. Tous ces coups doivent être donnés avec précision, rapidité et énergie.

Quelles sont les règles de la K1 ?

Autrefois, les saisies et le corps à corps étaient permis. Mais en 2003, les règles de la K1 ont connu une modification. Elles sont désormais identiques à celles du kick box japonais. Plus clairement, les combattants sont autorisés à utiliser les techniques du kick box ajoutés aux coups de genou sans saisie. Concernant les combats, ils se déroulent en trois tours de 3 minutes. Pour départager deux combattants adversaires, les arbitres font recours à un super-round de 3 minutes.

La K1 existe-elle en France ?

La K1 existe en France, mais reste peu connue du public. De même, sa pratique en guise de loisir existe et est agréée. Cependant, aucune compétition n’est tolérée par la législation française. On ne retrouve également aucune fédération légale et de ce fait, aucun formateur diplômé. L’interdiction de la K1 se base principalement sur une injonction du Conseil européen. En effet, ce dernier proscrit formellement les combats qui évoquent une atteinte à la dignité humaine.

Alors, retenez qu’il existe aujourd’hui plusieurs arts martiaux la K1 y compris. Cependant, pour choisir un art martial à votre convenance, renseignez-vous sur son règlement technique.